C'est le deuxième livre de Carole Martinez que je lis, et dont j'aime toujours beaucoup l'écriture!
Comme dans son précédent roman Du domaine des murmures, l'histoire se déroule au moyen-âge.
Le récit entremêle la voix de l’enfance qui se raconte au présent et celle de la vieillesse qui s’émerveille, s’étonne.
Carole Martinez dresse aussi à travers le personnage de Blanche, un tableau de la condition féminine, où les femmes n'ont pas le droit d'apprendre à lire, car « le diable rentre dans les âmes des filles
qui savent lire », ces jeunes filles qui servent de monnaie d'échange par des mariages "de raison" servant les intérêts de leur père.
Par la force d’une écriture cruelle, sensuelle et poétique à la fois, Carole Martinez laisse Blanche tisser les orties de son enfance et recoudre son destin. Nous retrouvons son univers si singulier, où la magie et le songe côtoient la violence et la truculence charnelles, toujours à l’orée du rêve. L'histoire évolue à la limite de la fable où le merveilleux côtoie le diable, la pestilence, où les croyances font juger un animal et le condamner au bûcher.
Par la force d’une écriture cruelle, sensuelle et poétique à la fois, Carole Martinez laisse Blanche tisser les orties de son enfance et recoudre son destin. Nous retrouvons son univers si singulier, où la magie et le songe côtoient la violence et la truculence charnelles, toujours à l’orée du rêve. L'histoire évolue à la limite de la fable où le merveilleux côtoie le diable, la pestilence, où les croyances font juger un animal et le condamner au bûcher.
Carole
Martinez est professeur de français. Son premier
roman, Le cœur cousu sorti discrètement en février 2007, reçoit par
la suite de nombreux prix. Son second roman, Du domaine des murmures obtient le prix Goncourt des
lycéens.
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